Je partage l’article de Marien Fressinaud du blog du projet flus, où il nous fait profiter de son expérience, visant à trouver un moyen de vivre de son activité de développeur de logiciels libres.
Il commence par nous expliquer la raison qui l’a amené à faire ce choix et explique les différentes étapes de sa quête.
Je dois dire partager son aspiration, car il peut être difficile lorsque l’on travaille dans le numérique de trouver une activité qui fasse sens.
Une solution est alors de quitter ce domaine d’activité pour se diriger vers une activité plus satisfaisante. Mais, pour reprendre ses propos, tout le monde ne souhaite pas forcément aller « élever des moutons dans la Creuse » :-)
Et cela serait ainsi laisser le numérique dans les mains d’organisations ayant pas ou peu de questionnements éthiques. Par ailleurs, l’ingénierie logicielle peut être une façon très agréable d’exprimer sa créativité. On peut aimer coder, sans aimer travailler pour n’importe quel projet et en ne maitrisant pas ses méthodes et outils de travail.
Il faut rappeler que la « liberté » promise par les logiciels libres est en fait celle de ces utilisateurs, dont les développeurs font partie, bien que n’ayant pas plus de droits que les autres, mais pas moins non plus !
C’est donc plus généralement le sempiternel problème du modèle économique du logiciel libre et éthique qui est ici soulevé. Du fait de leur gratuité (le plus souvent), je constate qu’ils profitent rarement à celles et ceux qui les créent, mais plutôt aux hébergeurs et autres fournisseurs de services numériques qui les mettent à disposition du public en « oubliant » au passage de rétribuer leurs développeurs.
Alors, le développement de logiciel doit-il rester un violon d’Ingres, à côté d’un travail alimentaire ?
Lire l’article « Tout plaquer pour élever des logiciels libres »
Voici une vidéo dont le visionnage viendra compléter l’article que j’ai consacré à la filière bois énergie, bien qu’elle ne se limite à ce sujet.
Il s’agit de l’enregistrement de la visioconférence organisée dans le cadre d’un des lundis de PEPS, avec comme thème « Pour des forêts vivantes, mobilisations et alternatives ».
Vous y entendrez les interventions de représentants de différentes organisations, telles que SOS Forêt France, le Réseau pour les Alternatives Forestières, le fond de dotation Forêts en vie… ainsi qu’un syndicaliste de l’ONF.
De quoi mettre au placard pas mal de préjugés concernant le caractère durable de la gestion actuelle des forêts françaises !
Accéder à la vidéo (*).
(*) Ce lien vous mène vers une instance Individious, vous évitant de passer par YouTube et ses pisteurs.
Je viens d’apprendre via un article de ZDNet que la CNIL a interdit à un site de continuer à utiliser Google Analytics. Effectivement, via cet outil ultra dominant pour l’audience des sites web, des données personnelles sont collectées et transmises outre-Atlantique, ce qui viole le RGPD.
Ce qui est étonnant c’est qu’une telle condamnation ne soit pas encore tombée. Ici la CNIL a agi suite à la requête de l’association Noyb (None of Your Business). Ce type de violations manifestes sont présentes sur quasiment tous les sites que vous visitez !
Mettre en règle tous les sites sera un sacré chantier… pourtant, sachez qu’il est possible de suivre l’audience de vos sites web en respectant la loi et la vie privée des internautes. C’est par exemple le cas en utilisant Matomo, qui est un logiciel libre.
Lire l’article sur ZD Tech.
Cet article de ZD Tech rappelle les faits d’armes de Max Schrems, étudiant en droit autrichien qui suite aux révélations de Snowden a attaqué Facebook en justice.
Le résultat de son action a permis de remettre en cause le « Safe Harbour », puis le « Privacy Shield », accords permettant de faciliter l’échange de données personnelles entre l’Europe et les États-Unis.
Malheureusement, comme pour le RGPD, cela a peu d’impact sur les pratiques des entreprises qui continuent allégrement à privilégier les GAFAMS pour leurs sites et applications. C’est tellement plus pratique !
Mais cela peut tout de même donner une base juridique pour d’autres plaignants et montre que l’action d’un seul individu motivé peut avoir de grandes répercussions. Bravo à Max Schrems !
Lire l’article sur ZD Tech.
Les logiciels informatiques sont des œuvres de l’esprit qui apparaissent, vivent et puis souvent disparaissent… que cela soit parce qu’ils ne sont plus utilisés, que les personnes qu’ils pourraient intéresser ignorent leur existence ou encore qu’il n’y a plus aucun développeur pour les maintenir.
D’ordinaire, le code source des logiciels, du moins ceux open source (sinon libre), est partagé sur des dépôts, qui eux-mêmes peuvent disparaître !
C’est justement de manière à ce que les logiciels ne disparaissent pas complétement pour la communauté que le projet « Software Heritage » a été créé. Car comme toute œuvre les logiciels méritent d’être conservés, au moins pour des raisons historiques !
Accéder à Software Heritage.