Un article intéressant rédigé par deux étudiantes en master Journalisme de Sciences Po Rennes. Elles y présentent la démarche d’holacratie mise en place dans la Biocoop rennaise.

Cette mode des « entreprises libérées » est présente sous différentes formes et avec plus ou moins de sincérité dans certains grands groupes ou start-ups.

Ici puisque nous sommes dans une coopérative, le contexte semble idyllique. Pourtant le résultat est mitigé.

Les « petits chefs » combattus par l’holacratie semblent avoir été remplacés par des « grandes gueules » qui savent en imposer. Qui sait s’il ne s’agit pas des mêmes personnes :)

Par ailleurs les salariés se trouvent avec des responsabilités supplémentaires sans réel pourvoir, ni augmentation de leurs revenus. Rappelons que les salariés sont soumis par définition à un lien de subordination. C’est une des bases du capitalisme.

Le simple fait que l’holacratie repose sur une « constitution » de 500 pages sent l’usine à gaz à plein nez. L’entreprise libérée, une lubie de « grand chef » ? :-)

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